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Les Tours du littoral de la Corse - Sentinelles de la mer

Les Tours du littoral de la Corse - Sentinelles de la mer

Entre le début du XVIe siècle et les années 1620, pour s’opposer aux descentes et aux razzias des Turcs et des Barbaresques, une centaine de tours a été construite sur le littoral corse. Contrairement à une idée commune, ces tours n’avaient ni le même statut, ni la même destination et ne constituaient en rien une ligne de défense, mais davantage un poste d’observation ou de protection des villages, des cultures et des embarcations. Elles devaient par contre faire face à une menace protéiforme: un navire agissant seul quelquefois, des petites escadres le plus souvent, des flottes entières rarement. Elles étaient considérées par les autorités comme la meilleure solution possible pour essayer de résister à ce « mur de bois » que vit passer le commissaire de Bunifaziu en 1583, la construction d’une flotte s’avérant trop chère. Mais leur gestion restait lourde et l’administration génoise n’eut de cesse de trouver la solution pour privatiser la défense de l’île, ce qu’elle réussit à faire pour une bonne part à la fin du XVIIe siècle et jusqu’aux révolutions de l’île. Elles devinrent alors la principale défense, hors les présides, qu’opposèrent les Génois aux Paolistes, les tours tombant une à une. Mieux, elles connurent alors une belle postérité, l’une d’elles, la tour de la Mortella, bombardée par Lord Nelson devenant sous le nom de Martello, le modèle des tours littorales de l’Empire britannique, du Canada à l’Australie.


Ce livre est une somme. Il est la conclusion d’une recherche d’une trentaine d’années que nous avons menée pour collecter et réunir toutes les données documentaires et iconographiques existantes sur la construction et l’histoire des tours insulaires. Il devrait permettre une approche plus scientifique de ce type de constructions, et offrir des éléments de comparaison avec ce qui existe ailleurs, puisqu’on a érigé, dans le même période, des tours sur des parties entières de côtes méditerranéennes. Il propose aux lecteurs, souvent très attachés au patrimoine de notre île, des éléments pour leur lecture
personnelle de ces Sentinelles de la mer.


AUTEUR

Antoine-Marie GRAZIANI est professeur des Universités à l’Université de la Corse Pascal Paoli et Membre honoraire de l’Institut Universitaire de France. Auteur de nombreux articles et ouvrages traitant de la Corse et de la Méditerranée occidentale, il a obtenu le Prix du livre corse 1992 pour Les Feux de la Saint-Laurent et le prix de la Région corse en 2000 pour Sampiero, un mercenaire européen au XVIe siècle. Il a signé en 2002 une biographie de Pascal Paoli, Père de la patrie corse (Prix spécial du livre corse) et codirigé l’exposition du bicentenaire de sa mort en 2007 au Musée de la Corse ainsi que le catalogue de l’exposition Napoléon et la Corse en 2009. Il est l’auteur en outre d’une Histoire de Gênes en 2009 et il a obtenu le Prix de la Région corse à nouveau en 2011 pour La violence dans les campagnes corses du XVIe au XVIIIe siècle et le Prix Don José Morellini (Haute-Corse) pour le premier volume de sa nouvelle Histoire de la Corse en 2014.

34,00 €Prix

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